Barbara Pompili, l’imposture
Elue députée de la 2e circonscription de la Somme en 2012, en camouflant tant bien que mal son étiquette EELV (les prémices d’un soupçon d’honnêteté ? Non, on blague, ce n’était que pure stratégie), car avant tout candidate de l’alliance PS/eelv, Hollandiste de la première heure, la suite n’a cessé d’être un fiasco et une série de trahisons (non le mot n’est pas trop fort).
Approbation du TCE jadis, refus de voter contre l'ANI, improprement appelé loi de "sécurisation de l'emploi", et tout ce qui s’en suit dans la lignée libérale, ce qui a donné des hauts le cœur aux âmes progressistes et sincères, jusqu’au soutien de la loi El Khomri en tant que membre du gouvernement Valls 2, l’un des plus austéritaire de la cinquième République. Tout cela suffisait allégrement pour discréditer à jamais cette triste oligarque. Mais voilà que Madame Pompili vient en plus de mettre un terme à l’eau pour tous, vient d’anéantir, du haut de son pouvoir dont on voit ce qu’elle fait, l’idée que l’eau soit un bien commun et universel. Pour une écolo (?), cela est notable, non ?
C’était bien la peine de prendre comme suppléant, devenu de fait député malgré lui, un représentant de l’ «aile gôôôôche du PS». Pour rappel, voici, à travers ce texte d’un camarade rompu aux arcanes de la galaxie de la gauche samarienne, ce que l’on doit savoir de la gôôôôche du PS et des frondeurs… des bacs à sable : « la Motion B du Congrès d’un parti devenu dangereux ou l’éternelle usurpation ». A l’heure de l’annonce d’une primaire de la gauche de gouvernement, déjà saluée par le brave Christian Paul, épinglé dans le texte précité, cette analyse de 14 mois n’a pas pris une ride ! Présenter des candidats issus de la Motion B ne sera en rien une garantie de gôôôôche ! La ficelle est tellement grosse que ça en est pathétique...