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Parti de Gauche - Somme (PG 80)
2 novembre 2015

Régionales : Mélenchon «furieux» face à l'éparpillement de «l'opposition de gauche»

jlm

 

Nous retranscrivons sur notre blog, avec le lien correspondant, le scan politique

du grand jury RTL-LCI-Le Figaro posté le 1er novembre et actualisé ce jour :

 

« LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Selon l'ancien candidat la présidentielle, invité du grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, les divisions de la gauche radicale pour les régionales poussent une partie de ses électeurs dans les bras du FN.

A quelques semaines du premier tour des élections régionales le 6 décembre prochain, Jean-Luc Mélenchon fulmine. Parti en ordre très dispersé pour ce scrutin avec une stratégie d'alliances au premier tour à géométrie variable selon les régions, le Front de gauche est crédité de 6% des intentions de vote (Sondage TNS-Sofres pour le Figaro paru vendredi, ndlr), soit à peine le score réalisé en 2010. Pire, une partie de son électorat se trouverait tentée par le vote FN. Une situation que l'ancien candidat à la présidentielle attribue notamment aux divisions qui affectent sa formation. «La régionale, c'est vraiment la coupe de trop», a fulminé le porte-voix du Front de gauche, invité ce dimanche du grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

«Toutes sortes de gens votent pour le FN: des gens de droite, et ici et là en effet, des gens perdus qui viennent de la gauche. Ils changent d'avis en cours de route parce qu'ils ont l'impression, que l'on vote à droite ou que l'on vote à gauche, que c'est la même chose», a d'abord analysé l'ancien sénateur pour expliquer le succès que rencontre le parti de Marine Le Pen. «Je ne suis pas en état actuellement de les convaincre du fait que la bonne opportunité, c'est de voter pour nous», a reconnu l'eurodéputé, prenant pour exemple la délicate situation en Nord-Pas de Calais-Picardie où Marine Le Pen à de bonnes chances de l'emporter.

Comptabiliser «l'opposition de gauche»

«Il est très difficile dans le Nord de les convaincre d'aller voter pour madame Sandrine Rousseau parce que les gens n'y comprennent rien, et on peut le comprendre. Moi-même je suis furieux qu'il y ait deux listes. C'est donc vrai que nous avons une responsabilité, nous, l'opposition de gauche», a admis Jean-Luc Mélenchon. Dans son viseur, la liste menée par le communiste Fabien Roussel, et qui vient faire concurrence à celle menée par Sandrine Rousseau (EELV-PG, ndlr): «C'est trop, ça veut dire que l'on est incapable de s'unifier dans des conditions rationnelles, il faudra donc qu'à un moment donné, cette proposition d'union, quelqu'un la fasse».

«Cette pagaille est la responsabilité de la gauche», regrette Jean-Luc Mélenchon, qui n'a jamais caché sa disponibilité pour porter l'offre d'union à la prochaine présidentielle. Mais en attendant, il refuse d'entendre parler d'une primaire de la gauche radicale comme remède à la désunion: «s'il y a un régime qui détruit tout, c'est bien les primaires». La figure de proue du Front de gauche souhaiterait plutôt une nouvelle comptabilisation des intentions de vote, à même d'atténuer les irréconciliables divisions qui minent son bord politique. «Une nouvelle catégorie «opposition de gauche» doit être créée», plaide l'ancien ministre, jugeant qu'elle «existe socialement» mais pas encore politiquement. «Cela mettra en lumière les comportements absurdes de ceux qui ne savent pas se mettre ensemble, car ce n'est pas sérieux», tranche le tribun, furibond.

Source : cliquez ici  »

 

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